Les récentes annonces du ministre japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie ont de quoi laisser pantois, tant le projet semble complexe. Bien sûr, il semble logique que le Pays du Soleil Levant veuille aujourd'hui s'affranchir de son simple rôle de fournisseur pour les grands OEM, en particulier nord-américains, alors que le SpaceJet de Mitsubishi Heavy Industries (MHI), ex-MRJ, a été brutalement abandonné l'année dernière, après de nombreuses difficultés techniques, une longue pandémie, et un vrai manque d'intérêt de la part des compagnies aériennes.
Évidemment, les industriels japonais ont beaucoup appris durant le long développement de cette famille d'appareils (près de deux décennies) qui devait rivaliser avec l'arrivée de la famille E2 du brésilien Embraer, c'est-à-dire sur un positionnement de niche qui reste, au demeurant, bien difficile à vendre aux opérateurs face aux gammes des monocouloirs d'Airbus et Boeing.
Le Japon rêve donc d'un nouvel avion...
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