Le rapprochement surprise des compagnies aériennes Spirit et Frontier aux États-Unis est très certainement une tendance qui nous attend aussi bientôt en Europe avec une reprise plus solide de l'activité du transport aérien dans les prochains mois. Le Vieux Continent souffrait déjà, bien avant la pandémie, d'un nombre un peu trop important de compagnies aériennes pour pouvoir dégager des marges suffisantes, en particulier du côté des compagnies aériennes dites « traditionnelles », historiques ou non, et qui ne cessent de se voir tailler des croupières et perdre des parts de marché sur le court/moyen-courrier au profit des compagnies low-cost, et ce depuis la libéralisation du ciel européen.
Évidemment, le groupe Lufthansa a tiré le premier ces derniers jours en formalisant une expression d'intérêt pour acquérir une participation majoritaire dans la jeune ITA, la compagnie qui a succédé à Alitalia et qui est désormais bien plus belle à marier. Mais il...
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