L'interruption très médiatisée des négociations entre Ryanair et Boeing concernant des 737 MAX 10 et la petite phrase de Michael O'Leary sur les prix « optimistes » sont clairement à interpréter comme de nouveaux signes encourageants pour la nouvelle famille de monocouloirs de l'avionneur américain, contrairement aux impressions de prime abord.
Il faut dire qu'après deux années cauchemardesques, le programme 737 MAX restera pour beaucoup encore source de scepticisme et d'inquiétudes, même s'il revient petit à petit sur le devant de la scène, porté par un réel besoin de renouvellement des flottes de ses principaux clients ; économie de carburant oblige ; mais aussi peut-être face au fardeau grandissant et abusif que ne cessera désormais de porter le secteur du transport aérien dans le contexte du réchauffement climatique. C'est d'ailleurs dans ces logiques que s'inscrira bien sûr la concrétisation prochaine de l'importante commande d'Air France-KLM.
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