Cette saison hiver s'annonce mouvementée. La diminution des opérations des compagnies aériennes, associée aux restitutions d'avions auprès des loueurs, voire aux faillites potentielles de certains opérateurs représentent de véritables défis au niveau des milliers d'avions commerciaux qui seront stockés d'ici le milieu de l'année prochaine, et ce pour des périodes d'immobilisation qui vont aussi s'allonger, même pour les familles de monocouloirs.
Certaines sociétés spécialisées, tout comme certaines sociétés MRO plutôt habituées à assurer des révisions et des modifications que du stockage, l'ont bien compris et ont commencé à anticiper les besoins, car cela représente une réelle opportunité de revenus qui viendront un peu palier à l'importante diminution d'activité sur la maintenance en base, sur la maintenance moteur ou sur les équipements durant au moins deux ans.
Mais les marges resteront minces au regard de l'évolution, forcement négative, de la valeur résiduelle de ces appareils. Les coûts...
Il vous reste
85%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.