Avec l'immobilisation d'une très grande partie de la flotte mondiale d'avions commerciaux liée à la pandémie de coronavirus depuis le mois de mars, les compagnies aériennes ont un immense besoin en liquidité. Les opérations de type « sale and leaseback » sont alors un outil rapide d'apport d'argent frais pour les opérateurs, mais ce sont bien évidemment aussi des opportunités nouvelles pour les loueurs sur le long-terme, d'autant qu'une partie de leur portefeuille est menacé par des réductions de loyers temporaires, voire par des retours anticipés d'appareils en cas de défaillances.
Un loueur comme Dubai Aerospace Enterprise (DAE) a d'ailleurs révélé qu'il étudiait des demandes de report de loyers pour 33 clients, en plus de ceux déjà accordés à 25 clients au premier trimestre, ce qui représente au total l'équivalent de 10% de son chiffre d'affaires annuel. Quant aux restitutions, le cabinet IBA estimait que rien que...
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