Le gouvernement italien vient encore d'octroyer un prêt-relais de 400 millions d'euros en tant qu'aide au sauvetage d'Alitalia, faute de solution de reprise sérieuse et alors que la compagnie aérienne perd toujours l'équivalent de 700 000 euros par jour, deux ans et demi après avoir été placée sous le régime de la loi italienne sur les faillites.
La compagnie aérienne italienne avait déjà décroché un prêt-relais de 900 millions d'euros pour le même motif en 2017, une aide « d'urgence » évidemment visée par l'ouverture d'une enquête approfondie par la Commission européenne suite aux plaintes légitimes d'autres opérateurs qui ne peuvent par définition pas en bénéficier, et qui voient logiquement leurs recettes impactées par la sauvegarde d'un concurrent au modèle économique non viable et qui continue à être perfusé par les contribuables italiens.
Il est d'ailleurs étonnant de constater que ces prêts-relais du gouvernement italien ne sont assujettis...
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