Le cours du prix du carburant est décidément imprévisible. Le baril de brut a perdu les deux tiers de sa valeur en moins de 18 mois, contredisant une nouvelle fois les nombreuses études d’experts en matières premières. On se souvient encore des multiples courbes nous indiquant que le « Peak oil » était sur le point d’être atteint il y a seulement 2 ans et il est difficile en l’état d’imaginer le respect de l’un des engagements de la COP21, la « décarbonisation » de l’économie mondiale.
Parmi les raisons de cette chute des cours, toujours inhérente à l’équilibre entre offre et demande, on peut citer l’échec de la négociation des pays membres de l’OPEP pour baisser la production, la volonté de l’Arabie Saoudite de protéger à tout prix ses parts de marché en voulant faire disparaître les gisements onéreux et notamment ceux situés en Amérique du Nord, ou...
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