L'industrie du transport aérien est en pleine mutation et les spécialistes de l'aménagement cabine fourmillent d'idées pour rendre l'expérience du voyage plus agréable pour les passagers. Pourtant, les impératifs économiques des opérateurs et les exigences réelles des clients sont le plus souvent opposés, créant de multiples paradoxes au niveau du secteur de l'Inflight.
Premier paradoxe notable, alors que la part des surfaces occupées par les classes à haute contribution n'a jamais été aussi importante sur les appareils long-courriers, une très grande majorité des passagers, souvent d'ailleurs ceux qui payent leur billet eux-mêmes, doivent subir une lente détérioration de l'expérience du voyage en classe économique. Que penser, par exemple, du projet d'Airbus de porter la capacité de l'A320 à 195 sièges pour rattraper le 737 MAX 8, ce qui revient à véritablement coincer une nouvelle rangée de passagers dans une cabine déjà extrêmement dense ? De même pour Boeing qui...
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