L'État français vient d'engagé la cession de 3,96% du capital du groupe Safran (soit 16,5 millions d’actions), avec option de surallocation pouvant porter ce pourcentage à 4,55% (soit un nombre maximum de 18,975 millions d’actions).
Cette décision a été annoncé le 2 mars par Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, et Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.
Cette réduction de participation dans le capital du groupe aéronautique français, qui prendra la forme d'un placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels, devrait rapporter plus d'un milliard d'euros dans les caisses de l'État. La France restera cependant son principal actionnaire avec une participation de 18,03%.
Selon le communiqué diffusé par Bercy, cette cession « s’inscrit dans le cadre d’une politique de gestion active des participations de l’Etat, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l’Etat tout en dégageant...
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