Avec un carnet de commandes totalisant aujourd’hui 262 appareils (avec 1 avion VIP) dont 87 déjà livrés, le programme A380 est évidemment encore loin d’être rentable pour Airbus. L’avionneur avait annoncé en 2007, lors d’une conférence au salon du Bourget, que le programme devait enregistrer des ventes pour un minimum de 420 appareils pour assurer sa rentabilité, un chiffre qui avait déjà largement augmenté par rapport aux objectifs initiaux de l’ordre de 250 avions.
Les récents problèmes de criques sur la voilure, dont les modifications sont aux frais d’Airbus et auxquels s’ajoutent désormais les compensations financières réclamées par les compagnies suite à l’immobilisation programmée de leurs appareils, repoussent encore cet objectif. Le point d’amortissement de l’A380, c’est-à-dire l’étape où les coûts de production seront équilibrés par le montant d’une vente, est attendu à partir de 2014, à la condition qu’Airbus parvienne à stabiliser le nombre...
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