Cela faisait un an et demi qu’elle l’attendait. Virgin America a enfin reçu le 18 mai l’approbation définitive du département des transports (DoT) américain pour démarrer ses opérations. Ce n’est plus à présent qu’une question de semaines avant que la nouvelle compagnie domestique américaine décolle de San Francisco.
Le DoT a en effet confirmé que la compagnie était financièrement viable et de citoyenneté américaine. Si le premier point n’avait jamais posé de problème à l’organisme d’Etat, Virgin America a dû batailler ferme et accepter de nombreuses concessions pour remplir la seconde condition à son lancement. Elle a ainsi consenti à restructurer son équipe de direction pour y diminuer le nombre de représentants étrangers, réviser ses accords de prêts avec le groupe Virgin, celui sur la licence commerciale pour assurer son indépendance vis-à-vis de Virgin Atlantic, ôter son droit de veto au groupe britannique sur certains contrats et notifier tout...
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